Où allons-nous à la messe, lorsqu’il n’y a pas de messe dans notre paroisse ou dans notre église habituelle ?
Durant mes vacances, passage à Grignan, ville moyenâgeuse et touristique, dans le sud de la Drôme en France. Une église difficile d’accès. Dans le fond de l’église le plan du diocèse avec les « unités pastorales », comme on dirait chez nous. Des ensembles importants en nombre de paroisses et en superficie.
J’interroge une dame qui est à l’accueil. Comment est-ce organisé pour les messes dominicales ? A Grignan et une autre localité, les deux principales paroisses de l’unité pastorale, ils ont la messe une fois par mois. !! Et dans les autres paroisses ? Une fois tous les deux, trois, quatre mois. !! Lorsqu’il n’y a pas de messe dans leur paroisse, que font les gens ? « Nous nous déplaçons, nous allons ailleurs. Les églises ne sont pas très éloignées les unes des autres, un quart d’heure, vingt minutes de voiture. » !! Je suis surpris. Les gens se déplacent-ils vraiment ? Selon la dame, oui. Et dans la région, ils y sont habitués.
Je ne peux m’empêcher de me demander : dans la région de Verviers, mais aussi ailleurs en Belgique, que font les paroissiens lorsqu’il n’y a pas de messe dans leur paroisse ou dans l’église qu’ils fréquentent habituellement ? Et quelle distance sont-ils prêts à faire pour aller à la messe ?
Et derrière ces questions, une autre : quelle place donnons-nous à la messe dans nos vies et que sommes-nous prêts à faire pour y participer ?
Jusque maintenant dans notre région, les déplacements à faire pour participer à une messe ne sont pas trop importants, aussi je vous souhaite de savoir l’apprécier et surtout de vous déplacer, de ne pas vous contenter de vous dire « Pas de messe dans mon église, donc pas de messe ce week-end ! »
Et je vous souhaite surtout d’apprécier et profiter de cette chance que nous avons encore par rapport à d’autres régions.
François-Xavier Jacques (curé-doyen)