Voulez-vous aider l’abbé François-Xavier Jacques à soutenir l’Église au Mali ?

Voici le message que l’abbé François-Xavier Jacques nous envoie :

Il y peu, j’ai reçu un appel de l’abbé Laurent Somboro. Prêtre du diocèse de Mopti, il a été mon vicaire dans la paroisse de Ségué de 2005 à 2007. Il est aujourd’hui curé dans la paroisse de Barapireli, à l’est du pays dogon, à la frontière avec le Burkina Faso.

Paroisse de 8.150 km2 (un quart de la Belgique) avec une population de 350.000 habitants, des dogons, peulhs, mossis, dont 20.000 catholiques. Une paroisse en pleine expansion avec plus de 140 communautés catholiques, 5 prêtres, 3 religieuses et 102 catéchistes et animateurs de communautés.

La presse nous rapporte régulièrement les troubles au nord et au sud du Mali. Des villages de cette paroisse ont vu l’incursion de djihadistes, d’autres ont été l’objet d’attaques qualifiées d’ethniques, certains ont été détruits avec massacre d’une partie de la population. Suite à ces troubles graves, une partie de la population s’est déplacée pour éviter le pire. De plus les gens sortent peu des villages ; les marchés, lieux économiques et de rencontre importants, sont désertés ou supprimés ; les cultivateurs vont peu dans les champs et les cultures et revenus s’en ressentent grandement.

L’abbé Somboro donne le chiffre de 37.139 habitants déplacés, soit plus de 10% de la population. Parmi eux, des enfants déscolarisés qu’il faudra réinscrire à l’école à la rentrée.

Aussi la paroisse développe un projet d’aide alimentaire à la population déplacée ou en grande pauvreté et d’aide à l’inscription scolaire des enfants.

Quelques chiffres

  • La ration alimentaire quotidienne d’un adulte est évaluée à 600 g de mil, la céréale de base. Soit 18 kg par mois.
  • Une famille compte en moyenne 7 personnes. Soit 4,2 kg de mil par jour et 126 kg par mois.
  • Au prix de 17.500 fcfa les 100 kg (près de 27 euros : 1 euro fait 652 fcfa) soit 22.000 fcfa (près de 34 euros) par mois par famille.

L’inscription scolaire

  • pour le premier cycle (équivalent du primaire en Belgique) est de 21.000 fcfa, près de 33 euros,
  • et pour le second cycle (trois premières années du secondaire en Belgique) est de 30.000 fcfa, un peu plus de 46 euros.

La collecte sera destinée à soutenir ces projets alimentaires et scolaires. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire un don par versement au compte

  • BE69 0013 7213 1078
  • Solidarités Mali, rue de l’Église 13, 4280 Hannut
  • Mention « Barapirelli » (il n’y a pas de déduction fiscale possible).

Au mois d’octobre, je repars dans le diocèse de Kayes, à l’ouest du pays, zone calme. J’enverrai de temps en temps des nouvelles par mail. Si vous souhaitez les recevoir, vous pouvez me le signaler à l’adresse fx.jacques@belgacom.net.

D’avance merci pour ce que vous ferez !

Et je confie la vie de ce pays et de son Église à votre prière.

Abbé François-Xavier Jacques,
Oneux-Theux (Belgique) et Kayes (Mali)

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Appel de l’abbé François-Xavier Jacques pour la Paroisse de Barapireli au Mali

Chers amis,

Vous marquez votre intérêt pour mon travail au Mali, de 2003 à 2008 dans le diocèse de Mopti, aujourd’hui dans celui de Kayes. Vous avez soutenu divers projets ou actions de solidarité.

Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de l’abbé Laurent Somboro. Prêtre du diocèse de Mopti, il a été mon vicaire dans la paroisse de Ségué de 2005 à 2007. Il est aujourd’hui curé dans la paroisse de Barapireli, à l’est du pays dogon, à la frontière avec le Burkina Faso.

Paroisse de 8.150 km2 (un quart de la Belgique) avec une population de 350.000 habitants, des dogons, peulhs, mossis, dont 20.000 catholiques. Une paroisse en pleine expansion avec plus de 140 communautés catholiques, 5 prêtres, 3 religieuses et 102 catéchistes et animateurs de communautés.

La presse nous rapporte régulièrement les troubles au nord et au centre du Mali. Des villages de cette paroisse ont vu l’incursion de djihadistes, d’autres ont été l’objet d’attaques qualifiées d’ethniques, certains ont été détruits avec massacre d’une partie de la population. Suite à ces troubles graves, une partie de la population s’est déplacée pour éviter le pire. Les gens sortent peu des villages ; les marchés, lieux économiques et de rencontre importants, sont désertés ou supprimés ; les cultivateurs vont peu dans les champs et les cultures et revenus s’en ressentent grandement.

L’abbé Somboro donne le chiffre de 37.139 habitants déplacés, soit plus de 10% de la population. Parmi eux, des enfants déscolarisés qu’il faudra réinscrire à l’école à la rentrée.

Aussi la paroisse développe un projet d’aide alimentaire à la population déplacée ou en grande pauvreté et d’aide à l’inscription scolaire des enfants.

Quelques chiffres :

  • La ration alimentaire quotidienne d’un adulte est de 600 g de mil, la céréale de base. Soit 18 kg par mois.
  • Une famille compte en moyenne 7 personnes. Soit 4,2 kg de mil par jour et 126 kg par mois par famille.
  • Au prix de 17.500 fcfa les 100 kg (près de 27 euros : 1 euro fait 652 fcfa) soit 22.000 fcfa (près de 34 euros) par mois par famille.
  • L’inscription scolaire pour le premier cycle (équivalent du primaire en Belgique) est de 21.000 fcfa, près de 33 euros, et pour le second cycle (trois premières années du secondaire en Belgique) est de 30.000 fcfa, un peu plus de 46 euros.

Je vous transmets son projet et son appel. A la fois pour répondre à sa demande et pour donner quelques informations sur la situation quotidienne de cette population et de son clergé.  Lorsque j’entends les massacres dans les villages, je pense souvent à mes jeunes confrères maliens qui se trouvent dans des situations tout à fait inattendues et pour lesquelles ils ne sont pas préparés. Ce doit être bien difficile et délicat d’accompagner et guider humainement et spirituellement les chrétiens et de participer à l’accueil et l’aide de la population malmenée.

Si vous le souhaitez, vous pouvez faire un don par versement au compte
BE69 0013 7213 1078,
Solidarités Mali, rue de l’église 13, 4280 Hannut
Avec la mention «  Barapirelli » (
il n’y a pas de déduction fiscale possible)
L’argent sera envoyé via l’économat du diocèse de Mopti.

D’avance merci pour ce que vous avez fait et ferez. Et je confie la vie de ce pays et de son Eglise à votre prière.

Abbé François-Xavier Jacques
Oneux-Theux et Kayes.

Horaire des Premières Communions 2019

  • Petit-Rechain : samedi 27 avril à 14h
  • Ensival : dimanche 12 mai à 10h
  • Goé : dimanche 12 mai à 10h
  • Lambermont : samedi 18 mai à 16h
  • Dolhain : jeudi 30 mai à 10h
  • Centre-ville (St Remacle) : jeudi de l’Ascension le 30 mai à 10h
  • Bilstain : dimanche 2 juin à 10h

Horaire des Professions de Foi 2019

  • Centre-ville (St Remacle) : dimanche 28 avril à 10h
  • Dolhain : samedi 4 mai à 16h
  • Bilstain : dimanche 5 mai à 10h
  • Lambermont : samedi 25 mai à 16h
  • Goé : dimanche 26 mai à 10h
  • Petit-Rechain : jeudi 30 mai à 10h (Ascension)

Cinq mois de service dans le diocèse de Kayes au Mali par François-Xavier Jacques

Après mon ministère de curé-doyen à Verviers, je viens de passer cinq mois dans le diocèse de Kayes au Mali. Je m’étais mis au service de Monseigneur Jonas Dembélé qui était venu comme vicaire dominical à Verviers en 2009-2010 lors de ses études à Lumen Vitae.

Le diocèse de Kayes : un diocèse immense à l’ouest, nord-ouest du pays, à la frontière de la Mauritanie au nord et du Sénégal à l’ouest. Près de 160.000 Km2, soit plus de 40 fois la superficie du diocèse de Liège (province de Liège 3.844 Km2) et plus de 5 fois celle de la Belgique (30.688 Km2). Une population de près de 3.000.000  habitants et 9.000 catholiques, soit à peine 0,30%. Sept paroisses avec de petites communautés et équipes de un à trois prêtres et trois ou quatre religieuses. Surtout du clergé diocésain avec en plus, au nord, dans la paroisse de Nioro-du-Sahel une communauté de Missionnaires d’Afrique africains (Pères Blancs) et dans les autres paroisses deux prêtres d’autres diocèses du Mali, un Burkinabé et moi, Belge.

J’étais dans la paroisse, à Liège on dirait « unité pastorale », de Kayes, la paroisse cathédrale, avec l’évêque, le curé-vicaire général et un jeune vicaire du diocèse de Mopti où j’ai habité et travaillé de 2003 à 2008. J’y avais différentes missions.

Un travail dans l’enseignement. « Aumônier diocésain de l’enseignement catholique du diocèse de Kayes ». Des contacts et rencontres surtout avec les directions et les enseignants qui ont débouché sur des animations sur le thème « L’enseignant, guide et modèle ».

Le diocèse compte huit écoles. A Kayes, deux premiers cycles (6 premières années) et un second cycle (3 années) ; à Kakoulou, à 30 km de Kayes, un premier cycle et un second cycle ; à Kita, à 400 km de Kayes (ce qui m’a permis de beaux déplacements par piste et traversées du fleuve Sénégal en bac), deux premiers cycles et un second cycle. Pour l’année 2017-2018, cela faisait 2.724 élèves, avec des classes d’une quarantaine d’élèves, mais parfois une soixantaine. Moins d’un cinquième des élèves et la moitié des enseignants sont catholiques. Les autres musulmans et quelques protestants.

Certaines classes étant dans un état de saleté avancé, avec l’argent que je reçois, j’aiderai à en repeindre.

Un peu de travail administratif, doubles des registres, statistiques, qui m’a permis de plonger dans les archives de l’histoire du diocèse. La première paroisse a été créée en 1888 par les Pères du Saint Esprit. A lire les rapports et récits des Pères, je découvre que l’Evangélisation a toujours été difficile, portant peu de fruits malgré un accueil plutôt sympathique des populations locales. Certaines communautés sont nées de la conversion des habitants, d’autres de l’arrivée dans les villes ou villages de chrétiens y venant pour raisons professionnelles. Ce qui explique la petite taille et la dispersion des communautés. Parfois seulement une famille ou une dizaine de personnes ; les prêtres y viennent plusieurs fois par an, souvent pour des célébrations. Le reste du temps, ces communautés se prennent en charge pour l’organisation des activités et des célébrations.

De la présence et un accompagnement de divers groupes, Amis de Kizito (enfants), CEEC (Communauté des élèves et étudiants chrétiens), groupes d’adultes (surtout des hommes, les femmes ayant des activités spécifiques avec les Religieuses)

Et des célébrations à Kayes ou dans les communautés de la paroisse. Avec de 12 à 150 km de déplacement par route mais aussi par pistes.

Les chrétiens sont très largement minoritaires mais, généralement, reconnus et respectés dans leur foi et leur vie chrétienne. Toutefois être minoritaire et vivre sa foi en milieu majoritairement musulman est loin d’être facile. C’est vivre des valeurs et des célébrations non partagées par l’ensemble de la population et à certains moments cela demande volonté et courage. Malgré ces difficultés beaucoup vivent leur foi avec beaucoup de fidélité.

De retour en Belgique, je suis au service de l’unité pastorale de Theux et du doyenné de l’Ardenne comme prêtre auxiliaire. Avec un nouveau départ pour le Mali en octobre pour poursuivre le travail commencé. En espérant que l’état de sécurité du pays le permettra.

François-Xavier Jacques

Décès du cardinal Godfried Danneels,
ce jeudi 14 mars 2019

Le cardinal Godfried Danneels, archevêque émérite de Malines-Bruxelles, est décédé aujourd’hui, 14 mars, à son domicile de Malines, à l’âge de 85 ans

Le cardinal Godfried Danneels est sans nul doute une des figures marquantes de l’Église catholique belge de ces dernières décennies. Ses funérailles auront lieu le vendredi 22 mars 2019 à 11h en la cathédrale Saint-Rombaut à Malines. Que Dieu le bénisse et le garde !

Quelques éléments biographiques
Godfried Danneels est né le 4 juin 1933 à Kanegem (Flandre occidentale), aîné de six, d’une famille d’enseignants. De 1945 à 1951, il poursuivit sa scolarité au collège Saint-Joseph à Tielt. Il entama ensuite sa formation sacerdotale au séminaire de Bruges qui l’envoya étudier la philosophie à l’Université catholique de Louvain. Ayant obtenu la licence, il fut alors envoyé à l’Université grégorienne de Rome pour y poursuivre la théologie (1954-1959).
Il fut ordonné prêtre en 1957 en l’église paroissiale de Kanegem.
À partir de 1959, il fut directeur spirituel et professeur de théologie sacramentaire et de liturgie au Grand Séminaire de Bruges. En 1961, il obtint un doctorat en théologie à l’Université grégorienne de Rome. En 1969, en plus de ses cours au Grand Séminaire de Bruges, il devint professeur à la Faculté de Théologie de Leuven. Il fut également secrétaire de rédaction de la revue Collationes, revue flamande de théologie et de pastorale.
Le pape Paul VI le nomma évêque d’Anvers le 16 novembre 1977. Il fut consacré évêque par le cardinal Léon Joseph Suenens, entouré des évêques Emiel-Jozef De Smedt, Jules Victor Daem, Jean Huard et Guillaume-Marie van Zuylen. Il choisit comme devise épiscopale Apparuit humanitas Dei nostri (L’amour de notre Dieu s’est manifesté pour les hommes) extrait de la lettre de saint Paul à Tite (3,4). Le pape Jean-Paul II nomma Godfried Danneels archevêque de Malines-Bruxelles le 21 décembre 1979. Il prit possession du siège le 4 janvier 1980. Le 2 février 1983, il fut créé cardinal et reçu la basilique Sainte-Anastasie comme titre cardinalice.

Conformément au Droit canon, le cardinal Danneels présenta sa démission au pape Benoît XVI le 4 juin 2008, à l’âge de 75 ans. Celle-ci ne fut acceptée que le 27 février 2010.
Accédant à l’éméritat, le cardinal Danneels se retira de la vie publique, ce qui lui permit de se consacrer à ce qui lui tenait le plus à cœur : la prière, la littérature et d’autres formes d’art et donner de son temps libre à ses amis et connaissances. À la demande explicite du pape François, il participa aux synodes consacrés à la famille en 2014 et 2015. Son état de santé se mit à décliner, jusqu’à son décès, le 14 mars 2019.

Ses funérailles seront célébrées en la cathédrale métropolitaine de Saint-Rombaut à Malines le vendredi 22 mars à 11h. Le cardinal Jozef De Kesel présidera la célébration, entouré du Nonce apostolique, des évêques de Belgique, des prêtres et diacres de l’archevêché.!