Grande collecte pour les Aumôneries des prisons du Diocèse de Liège.
Tout au long de l’année, nous restons attentifs aux besoins de la personne incarcérée, à tous niveaux, tant sur le plan humain que spirituel. Nous l’aidons également par un soutien matériel que nous qualifierions de « ciblé ». Afin de rester les témoins « du toujours possible, voire du toujours mieux », au-delà des actes et de tout jugement… Nous récoltons pour ce faire :
– Des crayons et des bics
– Des blocs de feuilles, du papier à écrire
– Des enveloppes et timbres non oblitérés
– Des cartes illustrées, des cartes de vœux
– Des agendas et calendriers 2020
– Des jeux de cartes
– Des chapelets
– Des produits d’hygiène (savons, shampoing, dentifrices et brosses à dents, des rasoirs-bics)
Le règlement de la prison étant très strict, merci de vous limiter exclusivement aux objets listés ci-dessus.
Où déposer vos dons ?
– dans votre paroisse, au fond de l’église
– au Vicariat Evangile et Vie, 40 Rue des Prémontrés, 4000 Liège,
– à Verviers, vous pouvez les déposer chez le Doyen de Verviers, Aumônier Eduardo Scheppers ou encore chez les diacres Guy Schyns et Francis Dawant.
Cliquez sur les images pour télécharger le dossier
Comme chaque année à pareille époque, l’Opération 11.11.11 débarque, aussi dans nos paroisses !
Cette année, elle se déroule du 7 au 17 novembre.
le samedi 9 à Saint Remacle à 17 h 15
le dimanche 10 à Saint Antoine à 11 h
le dimanche 10 à Notre Dame à 18 h
le lundi 11 à la fin de la célébration œcuménique à Saint Remacle
le vendredi 15 à la fin du Te Deum à saint Remacle
le samedi 16 à Saint Joseph à 17 h 15
le dimanche 17, à la fin de la messe de Sainte Cécile à saint Remacle
Guatemala : 5 partenaires soutenus par l’opération 11.11.11.
Programme Droit à l’Alimentation avec
nos partenaires guatémaltèques sur place : COINDI, SERJUS, RED KUCHUBAL,
CDRO, CEIBA
L’objectif du programme est que 39 communautés et associations
communautaires (groupe communautaire, association communautaire, association ou
groupe de femmes ou de jeunes) du sud-ouest du Guatemala construisent des
plateformes afin de renforcer leurs systèmes de production et d’autogestion, en intégrant l’égalité des genres et intergénérationnelle au sein de leurs organisations.
Concrètement, le programme Droit à l’Alimentation prévoit de renforcer les systèmes agroécologiques et alimentaires,
de mettre en place des micro-entreprises et de commercialiser les produits en
intégrant les femmes et les jeunes aux activités. Ce processus est accompagné
de campagnes
d’information et de sensibilisation au sein des communautés et de rencontres entre agriculteurs.trices
pour le partage d’expériences et de bonnes pratiques. Les communautés seront
ainsi informées sur les alternatives mises en œuvre dans les domaines de l’agroécologie, la souveraineté
alimentaire, l’environnement et le changement climatique.
Elles pourront également rafraîchir leurs connaissances sur la
cosmovision maya, qui tend à l’unité et la complémentarité entre hommes et
femmes. Le processus se poursuit par la promotion de la participation des
leaders communautaires, de femmes et de jeunes aux plateformes territoriales et
sectorielles. Ces plateformes constituent un espace de dialogue et de réflexion
sur les stratégies de développement rural durable, ainsi que d’élaboration de
plans et de propositions concertées à présenter dans les communautés et à
d’autres acteurs publics et associatifs dans les territoires où se déroule
l’intervention.
Cette année, le pape François a décidé de faire d’octobre 2019 « un Mois missionnaire extraordinaire afin de susciter une plus grande prise de conscience de la mission universelle de l’Église. »
L’exemple et l’activité de la femme, religieuse missionnaire, « consacrée à l’amour de Dieu et du prochain, spécialement le plus pauvre, sont indispensables en tant que signes évangéliques auprès des peuples et des cultures où la femme doit encore parcourir un long chemin vers sa promotion humaine et sa libération. » (Redemptoris missio, n°70)
« Dans le monde actuel, voir des sœurs si différentes d’origine et qui vivent en communauté, c’est un signe encourageant pour les gens qui nous entourent. Et nos vœux, même s’ils intriguent les non chrétiens sont un précieux témoignage de vie pour Dieu ! » Voilà ce qu’écrit Anne Leroy que l’on voit au milieu de sa communauté sur la photo ci-dessus.
Anne Leroy, née à Verviers en 1946, après ses études de philologie classique à Louvain et un an d’enseignement entre chez les Ursulines de l’Union Romaine en 1968. « Ce qui m’a attirée dans cette famille religieuse, écrit Sœur Anne, c’est leur joie d’être ensemble et leur mission auprès des jeunes. » Ayant demandé à être envoyée en mission, elle fait en 1971, après son noviciat, un stage au Sénégal comme enseignante à Thiès. Elle découvre un pays à 95 % musulman. « J’ai été impressionnée, écrit-elle, par la prière des musulmans qui laissent tout pour pratiquer leur prière à l’heure dite. » Rentrée en Europe, elle termine sa formation religieuse et repart en 1975. « J’ai eu à répondre à diverses missions bien différentes : fondation d’une petite communauté en banlieue populaire de Dakar (Thiaroye) où j’ai pris part à l’ouverture d’un centre pour les filles pas ou peu scolarisées, pastorale paroissiale auprès des enfants. Puis ce fut le monde scolaire et l’enseignement. J’ai aussi longtemps accompagné le mouvement JEC. Aujourd’hui, après plus de 35 ans de service, je suis à nouveau dans le milieu scolaire », au Collège Ste Ursule de Thiès dont deux tiers des élèves sont musulmanes.
« Les femmes, et en particulier les religieuses, ont un rôle particulier dans la mission de l’Église. En Afrique, les associations de femmes catholiques sont bien vivantes et font beaucoup de bien. De notre côté, nous les religieuses, touchons beaucoup de personnes grâce à nos dispensaires, nos centres de promotion humaine, nos écoles. L’Église est minoritaire au Sénégal mais reconnue et appréciée pour ses œuvres sociales : nombreux dispensaires, écoles, jardin d’enfants, centre de promotion, projets de Caritas etc. Nos œuvres sont toujours ouvertes à tous. »
Voici le message que l’abbé François-Xavier Jacques nous envoie :
Il y peu, j’ai reçu un appel de l’abbé Laurent Somboro. Prêtre du diocèse de Mopti, il a été mon vicaire dans la paroisse de Ségué de 2005 à 2007. Il est aujourd’hui curé dans la paroisse de Barapireli, à l’est du pays dogon, à la frontière avec le Burkina Faso.
Paroisse de 8.150 km2 (un quart de la Belgique) avec une population de 350.000 habitants, des dogons, peulhs, mossis, dont 20.000 catholiques. Une paroisse en pleine expansion avec plus de 140 communautés catholiques, 5 prêtres, 3 religieuses et 102 catéchistes et animateurs de communautés.
La presse nous rapporte régulièrement les troubles au nord et au sud du Mali. Des villages de cette paroisse ont vu l’incursion de djihadistes, d’autres ont été l’objet d’attaques qualifiées d’ethniques, certains ont été détruits avec massacre d’une partie de la population. Suite à ces troubles graves, une partie de la population s’est déplacée pour éviter le pire. De plus les gens sortent peu des villages ; les marchés, lieux économiques et de rencontre importants, sont désertés ou supprimés ; les cultivateurs vont peu dans les champs et les cultures et revenus s’en ressentent grandement.
L’abbé Somboro donne le chiffre de 37.139 habitants déplacés, soit plus de 10% de la population. Parmi eux, des enfants déscolarisés qu’il faudra réinscrire à l’école à la rentrée.
Aussi la paroisse développe un projet d’aide alimentaire à la population déplacée ou en grande pauvreté et d’aide à l’inscription scolaire des enfants.
Quelques chiffres
La ration alimentaire quotidienne d’un adulte est évaluée à 600 g de mil, la céréale de base. Soit 18 kg par mois.
Une famille compte en moyenne 7 personnes. Soit 4,2 kg de mil par jour et 126 kg par mois.
Au prix de 17.500 fcfa les 100 kg (près de 27 euros : 1 euro fait 652 fcfa) soit 22.000 fcfa (près de 34 euros) par mois par famille.
L’inscription scolaire
pour le premier cycle (équivalent du primaire en Belgique) est de 21.000 fcfa, près de 33 euros,
et pour le second cycle (trois premières années du secondaire en Belgique) est de 30.000 fcfa, un peu plus de 46 euros.
La collecte sera destinée à soutenir ces projets alimentaires et scolaires. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire un don par versement au compte
BE69 0013 7213 1078
Solidarités Mali, rue de l’Église 13, 4280 Hannut
Mention « Barapirelli » (il n’y a pas de déduction fiscale possible).
Au mois d’octobre, je repars dans le diocèse de Kayes, à l’ouest du pays, zone calme. J’enverrai de temps en temps des nouvelles par mail. Si vous souhaitez les recevoir, vous pouvez me le signaler à l’adresse fx.jacques@belgacom.net.
D’avance merci pour ce que vous ferez !
Et je confie la vie de ce pays et de son Église à votre prière.
Abbé François-Xavier Jacques, Oneux-Theux (Belgique) et Kayes (Mali)
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