UP Jean XXIII
Concert de Carillon à N-D des Récollets le 27 septembre à 15h
Compositeurs verviétois d’hier et d’aujourd’hui
C’est à l’âge d’or de Verviers que sont nés deux célèbres compositeurs : Henri Vieuxtemps, il y a 200 ans et Guillaume Lekeu, il y a 150 ans. Même si Verviers a bien changé, elle reste une cité où des musiciens continuent à être inspirés et à composer de la musique.
Outre ces deux compositeurs connus internationalement, vous entendrez d’autres œuvres de plusieurs compositeurs locaux présentés ci-après.
Deux anciens directeurs du conservatoire de notre ville. : Albert Dupuis et Guy-Philippe Luypaerts dont le nombre et la qualité de leurs œuvres méritent d’être mieux connus.
Les chansons de deux compositeurs interprètes qui ont fait connaitre Verviers en Belgique et au-delà : Pierre Rapsat et Jean-Vallée. Une composition du célèbre guitariste verviétois Jacques Stotzem n’a jamais si bien porté son nom que lorsqu’elle est jouée au carillon le long de la Vesdre : « Sur Vesdre ». Récemment, en février dernier, suite à la crise du Covid 19, le musicien verviétois Jean-François Maljean a écrit une chanson dédiée aux chinois de Wuhan pour les encourager durant la pandémie qui a commencé chez eux. Des carillons ont repris « Chimes of the dawn Bells » à travers le monde : Sidney, Chicago, Pays-Bas, Leuven…
Toutes ces œuvres écrites pour orchestre ou guitare ou piano ou chantées ont été arrangées pour le carillon par Marie-Madeleine Crickboom, titulaire du carillon de Notre-Dame des Récollets. En effet, la plupart de ces compositeurs n’ont pas connu le carillon de Notre-Dame. Mais le carillon qui est au cœur de Verviers depuis 1937, instrument de musique à part entière, ne pouvait rester silencieux l’année de ce double anniversaire, année musicale verviétoise.
Enfin, nous avons la chance d’avoir un jeune musicien verviétois, professeur de composition et d’orgue mais aussi carillonneur à Huy, Gauthier BERNARD. Une de ses pièces pour carillon sera jouée également à ce concert. De même, la carillonneuse de Verviers fera entendre une composition personnelle pour carillon. Cette musique évoque le son de la cloche des Fagnes qui a sonné si souvent à la Baraque Michel par mauvais temps et n’a pas pu sauver « Les fiancés des Fagnes ». Evidemment comment évoquer la musique verviétoise sans jouer la Barcarolle de Verviers ? Le poète Corneil Gomzé en est l’auteur mais pas le compositeur, mais encore une fois, il sera associé aux compositeurs verviétois !
Michel Jaspar, musicien polyvalent, fera la présentation du concert dans le rôle de Jean-Simon Renier, contemporain d’Henri Vieuxtemps. Il excelle dans ce genre de rôle humoristico-intellectuel où il joue la comédie en présentant les œuvres. Michel est le fils du Dr Maurice Jaspar, féru de théâtre également. Il est aussi professeur dans plusieurs conservatoires royaux de Belgique. Au printemps prochain, il présentera « Les flâneries Lekeu-Vieuxtemps par Jean-Simon Renier » dans les rues de Verviers.
Un concert de carillon, c’est gratuit parce que cela se passe à l’extérieur auprès du clocher de Notre-Dame. Sans effort pour monter en haut de la tour, le public pourra voir le jeu sur le clavier et le pédalier du carillon grâce à une caméra qui filme là-haut. L’image sera diffusée en direct sur écran disposé Cour Fisher.
Découvrir ou réentendre 200 ans de musique verviétoise, c’est ce que sonneront les 40 cloches du carillon de Notre-Dame des Récollets le 17 mai à 15h.
Date : dimanche 27 septembre 2020 à 15h
Lieu d’écoute : Cour Fisher
Prix : gratuit
Contacts et informations : Marie-Madeleine Crickboom
087/33 78 30 & 0479/321 957
2e Concert de déconfinement à l’église Saint Remacle
CONCERT COMPLET
Vendredi 31 juillet aura lieu le 2e concert de l’été organisé par le Comité Culturel Saint-Remacle Verviers, dans le bel écrin de l’église primaire de Verviers. Après les 6 cordes de la guitare de Jacques Stotzem, place cette fois aux 47 cordes de la harpe de Julienne Thonard.
La harpe est « en voix » quand elle rencontre celle de l’orgue ou quand elle accompagne la voix de soprano de Myriam Hautregard dans les mélodies de Fauré ou de Poulenc.
Elle prend aussi tour à tour la voix d’un ménestrel gallois, des marins bretons ou des résistants irlandais.
Lors de ce concert, la harpe romantique et la harpe celtique de Julienne Thonard nous feront voyager à travers les paysages, les émotions, les époques, les styles de musicaux comme une rivière coulant depuis sa source jusqu’à la mer…
Julienne Thonard est professeur de harpe, Master à l’Institut de Musique et de Pédagogie de Namur et au Conservatoire de Bruxelles.
Myriam Hautregard est choriste à l’Opéra Royal de Wallonie, directrice de la chorale « La Parpaillote », Premier Prix du Conservatoire Royal de Mons.
Marie-Madeleine Crickboom, flûtiste et carillonneuse, tient également les orgues de différentes églises de la région lors de diverses cérémonies.
Détails pratiques :
- Date : vendredi 31 juillet à 20 heures
- Lieu : Eglise St Remacle, place St Remacle, Verviers
- Participation aux frais : libre
RESERVATION INDISPENSABLE en raison des mesures COVID (nombre de spectateurs limité) : par mail ccsrverviers@gmail.com ou 0479/32 19 57
(Attention : pas de bar ni de toilettes, désinfection des mains à l’entrée, port du masque obligatoire)
Le port du masque est obligatoire dans les lieux de culte
Dès ce samedi 11 juillet, le port du masque sera obligatoire dans les lieux de culte. Le Comité de concertation des différents gouvernements de notre pays a pris cette décision, ce jeudi soir. Le port du masque sera aussi obligatoire dans les magasins, théâtres, salles de musique et de conférence, bibliothèques et musées.
Le Comité de concertation a pris cette décision en présence du Groupe d’Experts en charge de la stratégie de déconfinement (GEES), a rapporté la Première Ministre Sophie Wilmès : « Les experts ont présenté un nouveau rapport recommandant le port obligatoire du masque. Ils s’alignent ainsi sur l’avis du Conseil supérieur de la Santé ». Le non-respect de cette obligation est passible de sanction pénale. Un Conseil national de sécurité électronique validera aujourd’hui les décisions du Comité de concertation.
En plus du port du masque, le Gouvernement insiste auprès des citoyens pour l’application des autres règles de conduite. Il rappelle que le port du masque est une protection complémentaire. Le lavage, la désinfection des mains et le maintien d’une distance de sécurité de 1,5 m sont et restent des règles de base. Ces règles continuent pleinement à s’appliquer aux célébrations dans les églises. Le port obligatoire du masque y est désormais rajouté.
Pour le protocole complet des célébrations dans les églises (version 3 du 10.07.2020) : cliquez ici.
La Conférence des évêques de Belgique
S.I.P.I. – Bruxelles, le 10 juillet 2020
Méditation – Prière – 4e mardi du Temps Pascal
4e mardi du Temps Pascal
Première Lecture | Actes 11, 19-26 |
Psaume | Psaume 86 (87), 1-3, 4-5, 6-7 |
Evangile | Jean 10, 22-30 |
Voilà que la première communauté est bien mise à l’épreuve par les persécutions et le meurtre d’Etienne. Ils se dispersent. Mais où qu’ils soient ils continuent à s’adresser uniquement aux juifs, des personnes de leur culture, avec la même formation spirituelle qu’eux. Ah, comme il est difficile de changer les habitudes de vie, culturelles, ecclésiales, pastorales. Oui, on a toujours fait ainsi….nous nous sentons bien entre nous…nous travaillons en pastorale avec ceux qui pensent comme nous, cela évite les conflits, non…etc. Le monde a peu changé ! Tous nous sommes tentés de rester sous notre clocher, cocoon, entre nous. Mais heureusement quelques-uns, des audacieux s’adressaient également aux Grecs et ainsi la bonne nouvelle se répand. Et même lors d’un sondage de contrôle Barnabé est émerveillé de voir la foi qui se vit à Antioche. Pourtant ce furent quelques-uns, qui agissaient de leur propre initiative sans demander des autorisations à Jérusalem, sans être mandaté mais dont le cœur était brûlant pour que tous découvrent la bonne nouvelle, le Christ.
Ces quelques-uns avaient dans la profondeur de leur cœur reconnu et entendu la voix de leur berger, le Christ. Déjà lors de sa vie et de sa prédication Jésus était sujette à la controverse. « Dis-nous clairement qui tu es. » Comme le mystère de l’autre est difficile à apprivoiser et à accepter. Comme le mystère de Jésus peut nous troubler et est difficile d’avoir notre vraie communion en profondeur. Prions l’Esprit Saint qu’il guide et transforme nos cœurs pour oser regarder Jésus de plus en plus longuement et de nous laisser surtout regarder par lui, lui qui nous connait. Demandons ce cadeau d’entendre sa voix, de l’écouter, de l’accueillir et de nous mettre en route pour nous laisser guider par lui et de demeurer avec lui. Il nous montre de frais pâturages de liberté intérieure et nous modèle patiemment à la douceur et la cohérence de son cœur, à l’amour sans réserve et inconditionnel. Il nous entraine dans la vraie relation filiale avec son Père et notre Père.
Vivre de cet amour reçu, EST la Vie, la Vie en abondance pour toujours, la Vie éternelle que rien ni même la mort peut abolir.
Dora Lapière
Déconfinement : entre prudence et impatience
Chère lectrice, cher lecteur,
Récemment, une paroissienne engagée publiait une lettre ouverte dans laquelle elle exprimait ses frustrations et son impatience : « Dans toutes les communications sur les secteurs impactés par les mesures de confinement, il y a un grand oublié : c’est la face spirituelle de l’homme. (…) Pourquoi ne communique-t-on jamais sur les mesures prises à l’égard des célébrations religieuses ? »
Je dois vous avouer que moi aussi, j’ai été déçu, en suivant la conférence de presse du gouvernement le 24 avril dernier, de ne rien entendre au sujet des célébrations dans les églises, temples et mosquées de notre pays. On peut comprendre que les secteurs de l’économie, de l’enseignement et du monde médical et social aient la priorité dans la relance de la vie publique, mais de là à ne donner aucune perspective aux représentants des cultes, il y a un pas.
Nos évêques ont réagi au début de la semaine en exprimant publiquement leur souhait de reprendre les activités paroissiales. On attend donc avec impatience une prise de position des décideurs politiques.
En même temps, comme pour les autres domaines, nous savons très bien que l’après-confinement sera assez différent de l’avant. Les paroisses devront prendre des mesures pour protéger les pratiquants dont une bonne partie est composée des fameux « groupes à risque », notamment de personnes âgées. Les salutations et échanges de paix devront se faire à distance… Comment imaginer une chorale où chaque membre doit rester à plus d’un mètre et demi des autres chanteurs ? Comment célébrer les « grandes occasions » comme les premières communions, les professions de foi ou les confirmations, mais aussi certains mariages et baptêmes ou certaines funérailles, lorsque la distanciation physique sera obligatoire ? Comment chanter et communier avec un masque sur la bouche ? Les évêques ont déjà élaboré un « code de bonne conduite », mais il n’a pas de sens tant que le feu vert des autorités n’est pas donné.
On peut aussi se demander quelle sera la réaction des catholiques habitués à la messe hebdomadaire, voire quotidienne pour certains. Vont-ils revenir en masse, soulagés de ne plus devoir se contenter d’une communion spirituelle devant un écran de télévision ou d’ordinateur, ou bien ont-ils « pris le pli » d’une pratique plus « électronique » ? L’envie de retrouver la communauté paroissiale sera-t-elle plus forte que la peur de la contamination ?
Des questions auxquelles il est impossible de répondre maintenant. Pour certains, cette période qui approche de sa fin a été l’occasion d’une redécouverte spirituelle, et ils voudront l’approfondir par la fréquentation plus régulière d’une communauté, mais la tendance inverse est possible aussi : on nous a tellement sensibilisé ces dernières semaines à une « pratique intérieure » que certains ne ressentent peut-être plus le besoin de la partager avec d’autres.
Reste à espérer que l’Eglise retrouve son dynamisme et sa visibilité. Finalement, le nombre assez impressionnant de manifestations qui ont dû être annulées ou reportées n’est-il pas le signe que nos paroisses, aumôneries, mouvements et associations sont des acteurs très actifs et présents dans la société ?
Bon déconfinement à chacun et chacun,
Ralph SCHMEDER, responsable du Service de Presse
L’Eglise catholique de Belgique suspend toutes les célébrations publiques.
En raison de l’expansion de l’épidémie du Corona virus, les évêques de Belgique décident ce jour de suspendre toutes les célébrations liturgiques publiques dans notre pays. Cette décision est effective dès ce weekend du 14 mars et restera en vigueur jusqu’au vendredi 3 avril au moins.
Les baptêmes, mariages et funérailles pourront se dérouler en cercle restreint.
Pour les autres rencontres et réunions pastorales, la plus grande prudence sera demandée.
Les églises demeureront ouvertes pour la prière ou la méditation personnelle.
Les évêques appellent les croyants à vivre ce carême comme un temps de prière, de conversion, de partage fraternel, et d’une plus grande attention à autrui.
Les textes bibliques habituels de la liturgie continueront à inspirer individuellement ou en famille notre progression vers Pâques.
Les sites web de Cathobel, Kerknet, KTO, RCF, Kerk en Leven, les célébrations en radio-tv, RTBF et VRT, les diffusions en live-streaming pourront y contribuer.
Les évêques expriment toute leur reconnaissance à tous ceux et celles qui mettent tout en œuvre pour arrêter l’extension du Covid19 et qui entourent de leurs meilleurs soins les personnes atteintes par la maladie.
SIPI -Bruxelles, jeudi 12 mars 2020