La rencontre de deux univers que tout semble opposer. Créé en 2013 à l’ORW, le spectacle «HipOrgue», conçu par l’organiste liégeois Serge Schoonbroodt, concrétise la rencontre entre le «roi des instruments» et la danse urbaine.
L’orgue y connaît une nouvelle jeunesse tandis que le hip-hop quitte la rue et pénètre dans un lieu chargé d’histoire. Avec «HipOrgue», les musiques pour orgue seul de Bach, Vierne ou encore Arvo Pärt prennent un sens nouveau, rehaussé par le travail de quatre danseurs sous la direction du chorégraphe Dominique Schmitz.
Le mariage parfait des Anciens et des Modernes. Un spectacle fondé sur la rencontre : celle de deux expressions artistiques que tout oppose ; celle de générations et cultures différentes.
Orgue et direction artistique : Serge Schoonbroodt
Chorégraphies et danse : Dominique Schmitz
Danse : Wilhelmina Sempa
Danse : Fiston Ngoie
A St Remacle le samedi 28 avril à 20h
Tarif normal : 12€ / Tarif réduit : 10€
Abonnement : 10€ / Article 27 : 1,25€
La conférence
Consommer. Encore et encore. Acheter, user, manger, trier et recycler dans le meilleur des cas. Et jeter, jeter et encore jeter ! La (sur)consommation, le respect de l’environnement, l’impact écologique, les décisions de la Cop21, le monde que nous allons laisser à nos enfants intéressent de plus en plus de personnes.
Mais comment faire de manière pratique (et au-delà du tri) pour apporter notre pierre à l’édifice d’une consommation plus respectueuse de la terre ? Comment pratiquement faire baisser le tour de taille de nos poubelles?
La démarche « zéro déchet » vise à limiter au maximum la production de déchets d’un ménage en utilisant des produits et emballages réutilisables plutôt que jetables, en fabriquant soi-même toute une série de produits (ménagers et d’hygiène, par exemple), en compostant, en réparant… C’est bon pour l’environnement mais aussi pour la santé et pour le porte-feuille ! Notre conférencière présentera les valeurs derrière cette démarche mais proposera aussi aussi des bons plans et astuces concrètes et quotidiennes que chacun peut mettre en place.
La conférencière
Après une conférence inspirante livrée par Béa Johnson à Bruxelles, Sylvie Droulans et sa famille (son mari Pierre et leurs deux petites filles, Naïs et Una) se sont lancés dans la grande aventure: vivre en contrôlant sa consommation au maximum pour arriver au zéro déchet…
Toute une aventure que Sylvie raconte avec humour et conviction sur son blog ‘zéro Carabistouille’, mais aussi lors de conférences vivantes et joyeuses. Elle a aussi écrit un livre ‘le zéro déchet sans complexes’ (éditions Racines, décembre 2017), manuel pratique qui rassemble tous les conseils utiles pour démarrer le zéro déchet tranquillement et sans heurts.
La nouvelle exhortation apostolique « Gaudete et exsultate » du pape François : cinq clés d’interprétation par Jean-Pierre Delville, évêque de Liège.
Le texte intégral de « Gaudete et exsultate » est disponible sur le site du vatican en cliquant ici.
Une vidéo youtube tout en bas de la page nous permet de revoir une émission de TV sur le sujet.
L’exhortation « Gaudete et exsultate » du pape François : cinq clés d’interprétation parJean-Pierre Delville, évêque de Liège
Publiée le 19 mars 2018, en la fête de saint Joseph, l’exhortation apostolique « Gaudete et exsultate » du pape François est centrée « sur l’appel à la sainteté dans le monde actuel ». Le but général de ce document est d’inviter chaque chrétien à un cheminement personnel sur la voie de la sainteté ; c’est donc une invitation adressée à tous. Pour préciser le cheminement de la pensée du pape, je propose de voir dans chacun des 5 chapitres une question sous-jacente concernant la sainteté. Voici comment je les formulerais : la sainteté, pour qui ? (ch. 1), pourquoi ? (ch. 2), c’est quoi ? (ch. 3), comment ? (ch. 4), et quand ? (ch. 5). Parcourons ce questionnement et voyons les réponses que propose le pape. Je choisis pour cela les phrases qui me paraissent les plus emblématiques.
Le chapitre 1, intitulé « L’appel à la sainteté » répond à la question « pour qui ? » et le pape formule sa thèse : « ce que je voudrais rappeler par la présente Exhortation, c’est surtout l’appel à la sainteté que le Seigneur adresse à chacun d’entre nous » (10). « Ce qui importe, c’est que chaque croyant discerne son propre chemin et mette en lumière le meilleur de lui-même » (11). Le pape met cela en lumière en présentant différents exemples de saints, des hommes et des femmes (12), des gens de différentes époques, depuis les martyrs de l’Église primitive jusqu’aux martyrs d’aujourd’hui, et spécialement ceux de toutes les confessions chrétiennes (9). C’est une sainteté qui se vit aussi en peuple et en communauté (6, 7). Dans ce chapitre, le pape s’adresse au lecteur en « tu » : c’est exceptionnel dans une document pontifical. C’est une manière de personnaliser le discours ; il est « pour toi aussi » (14). Le pape rappelle à chacun son itinéraire de foi, depuis son baptême et le don de l’esprit Saint (15). Il épingle les gestes concrets de la sainteté ; par exemple, face à la tentation de parler mal de l’autre, savoir se dire : « Non, je ne dirai du mal de personne » (16). La sainteté, c’est un chemin de conversion. Comme l’écrivait le cardinal Van Thuân lorsqu’il était en prison : « Je saisis les occasions qui se présentent chaque jour, pour accomplir les actes ordinaires de façon extraordinaire » (17). Le pape ajoute : « Toi aussi, tu as besoin de percevoir la totalité de ta vie comme une mission » (23). Pour cela, il faut être en présence du Seigneur, car la sainteté « consiste à s’associer à la mort et à la résurrection du Seigneur d’une manière unique et personnelle, à mourir et à ressusciter constamment avec lui » (20). Il peut y avoir des spiritualités des différents états de vie, « par exemple, d’une spiritualité du catéchiste, d’une spiritualité du clergé diocésain, d’une spiritualité du travail, une spiritualité de la mission, une spiritualité écologique » (28). Le pape conclut ce chapitre en disant : « N’aie pas peur de viser plus haut, de te laisser aimer et libérer par Dieu » (34).
Le chapitre 2 répond à la question « Pourquoi la sainteté ? », en épinglant « deux ennemis subtils de la sainteté » (35). À travers ces deux côtés négatifs, le pape fait apparaître deux raisons positives de la sainteté : on doit être saint pour faire de sa vie un chemin de découverte et pour vivre sa vie dans l’action de grâces et le « merci ». Si on fait l’inverse, on vise une connaissance absolue des choses et on veut tirer son plan tout seul : ce sont les deux ennemis dont parle le pape et qu’il rattache à d’anciennes hérésies : le gnosticisme et le pélagianisme. Le gnosticisme, c’est « un élitisme narcissique et autoritaire, où, au lieu d’évangéliser, on analyse et classifie les autres » ; et dans le pélagianisme, « au lieu de faciliter l’accès à la grâce, les énergies s’usent dans le contrôle » (35). Le gnosticisme est l’aliénation de l’intelligence et le pélagianisme est l’aliénation de la volonté.
Le gnosticisme, c’est « lorsque quelqu’un a réponse à toutes les questions ; cela montre qu’il n’est pas sur un chemin sain » (41). Par contre, « si nous nous laissons guider par l’Esprit plus que par nos raisonnements, nous pouvons et nous devons chercher le Seigneur dans toute vie humaine » (42). La sainteté, c’est donc la vie de quelqu’un portée par son histoire personnelle.
Le pélagianisme, de son côté, laisse la volonté tout régler dans la vie, sans accepter la présence de l’autre ni la grâce de Dieu. C’est, par exemple, « la fascination de pouvoir montrer des conquêtes sociales et politiques, l’ostentation dans le soin de la liturgie, de la doctrine et du prestige de l’Église, la vaine gloire liée à la gestion d’affaires pratiques, l’enthousiasme pour les dynamiques d’autonomie et de réalisation autoréférentielle » (57). Au contraire, « il nous faut accepter joyeusement que notre être soit un don, et accepter même notre liberté comme une grâce » (55).
Le chapitre 3 sur la sainteté répond à la question : « c’est quoi ? » Et il donne une réponse lumineuse : c’est vivre les béatitudes, c’est-à-dire vivre la solidarité avec les pauvres. Le pape souligne que le mot « heureux » (« beatus », en latin), qui ouvre chaque béatitude proclamée par Jésus (Mt 5, 3-12), est devenu le mot qui signifie un « saint », « parce qu’il exprime le fait que la personne qui est fidèle à Dieu et qui vit sa Parole atteint, dans le don de soi, le vrai bonheur » (64). « Jésus déclare heureux les pauvres en esprit, ceux qui ont le cœur pauvre, où le Seigneur peut entrer avec sa nouveauté constante » (68). Le pape résume ainsi les béatitudes successives : « Réagir avec une humble douceur, c’est cela la sainteté ! » (74). « Savoir pleurer avec les autres, c’est cela la sainteté ! » (76). « Rechercher la justice avec faim et soif, c’est cela la sainteté ! » (79). « Semer la paix autour de nous, c’est cela la sainteté ! » (89). « Accepter chaque jour le chemin de l’Évangile même s’il nous crée des problèmes, c’est cela la sainteté ! » (94). La béatitude « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » est expliquée ainsi : « Donner et pardonner, c’est essayer de reproduire dans nos vies un petit reflet de la perfection de Dieu, qui donne et pardonne en surabondance » (81). C’est ainsi que l’accueil des immigrés est un devoir impérieux sur la voie de la sainteté : « il ne s’agit pas d’une invention d’un Pape ou d’un délire passager ! » (103).
Le chapitre 4, intitulé « Quelques caractéristiques de la sainteté dans le monde actuel », présente le « comment ? » de la sainteté (110). Il nous dit le style de la sainteté. Première caractéristique, l’endurance : « c’est d’être centré, solidement axé, sur Dieu qui aime et qui soutient » (112), y compris à travers les humiliations qu’on peut subir. Ensuite, le pape relève la joie et l’humour (122). Je ne pense pas que des papes aient souvent parlé d’humour dans leurs documents officiels ! Mais le pape François insiste : « Ordinairement, la joie chrétienne est accompagnée du sens de l’humour, si remarquable, par exemple, chez saint Thomas More, chez saint Vincent de Paul ou chez saint Philippe Néri » (126) ; il ajoute : « la mauvaise humeur n’est pas un signe de sainteté ! ». Troisième caractéristique, l’audace et la ferveur : ce que saint Paul appelle la parrésia (129). « La parrésia est un sceau de l’Esprit, une marque de l’authenticité de l’annonce » (132). C’est pourquoi « Dieu est toujours une nouveauté, qui nous pousse à partir sans relâche et à nous déplacer pour aller au-delà de ce qui est connu, vers les périphéries et les frontières » (135). Et le pape ajoute avec humour : « Il faut, certes, ouvrir la porte du cœur à Jésus-Christ, car il frappe et appelle (cf. Ap 3, 20). Mais parfois, je me demande si, à cause de l’air irrespirable de notre auto-référentialité, Jésus n’était pas déjà en nous, frappant pour que nous le laissions sortir ! » (136). Ensuite, quatrième caractéristique du style de la sainteté, c’est l’engagement « en communauté » (140) : « La sanctification est un cheminement communautaire, à faire deux à deux. C’est ainsi que le reflètent certaines communautés saintes. En diverses occasions, l’Église a canonisé des communautés entières qui ont vécu héroïquement l’Évangile ou qui ont offert à Dieu la vie de tous leurs membres » (141). Je me permets d’introduire ici l’exemple de saint Théodore de Celles et de ses compagnons, fondateurs de l’Ordre des croisiers, à Huy, au 13e siècle. Enfin, dernière caractéristique du style de la sainteté, c’est qu’elle est « en prière constante » (147). Comme disait saint Jean de la Croix : « Efforcez-vous de vivre dans une oraison continuelle, sans l’abandonner au milieu des exercices corporels » (148). Saint Jean-Paul II insistait aussi sur l’importance de la prière : « C’est la contemplation du visage de Jésus mort et ressuscité qui recompose notre humanité, même celle qui est fragmentée par les vicissitudes de la vie, ou celle qui est marquée par le péché. Nous ne devons pas apprivoiser la puissance du visage du Christ » (151). Le pape François ajoute que la prière reconstitue notre histoire personnelle : « L’histoire ne disparaît pas non plus. La prière, précisément parce qu’elle s’alimente du don de Dieu qui se répand dans notre vie, devrait toujours faire mémoire » (153). La prière s’alimente à la Parole de Dieu : « celle-ci appartient au cœur et à l’identité même de la vie chrétienne » (156). Et elle « nous conduit à l’Eucharistie, où cette même Parole atteint son efficacité maximale, car elle est présence réelle de celui qui est la Parole vivante » (157).
Dans le chapitre 5, intitulé « Combat, vigilance et discernement », le pape pose la question du « quand ? » de la sainteté. Il répond : dès aujourd’hui, car « la vie chrétienne est un combat permanent » (158). « C’est aussi une lutte permanente contre le diable qui est le prince du mal » (159). En effet, « la conviction que ce pouvoir malin est parmi nous est ce qui nous permet de comprendre pourquoi le mal a parfois tant de force destructrice ». Il faut donc du discernement : « C’est aussi un don qu’il faut demander. Si nous le demandons avec confiance au Saint Esprit, et que nous nous efforçons en même temps de le développer par la prière, la réflexion, la lecture et le bon conseil, nous pourrons sûrement grandir dans cette capacité spirituelle » (166). Il s’agit bien d’un vécu actuel : « Le discernement des esprits nous libère de la rigidité qui n’est pas de mise, devant l’éternel aujourd’hui du Ressuscité » (173). « Cela nous fait voir que le discernement n’est pas une autoanalyse intimiste, une introspection égoïste, mais une véritable sortie de nous-mêmes vers le mystère de Dieu qui nous aide à vivre la mission à laquelle il nous a appelés pour le bien de nos frères » (175).
Le pape conclut par un appel à la vierge Marie : « Elle n’accepte pas que nous restions à terre et parfois elle nous porte dans ses bras sans nous juger. Parler avec elle nous console, nous libère et nous sanctifie. La Mère n’a pas besoin de beaucoup de paroles, elle n’a pas besoin que nous fassions trop d’efforts pour lui expliquer ce qui nous arrive. Il suffit de chuchoter encore et encore : Je vous salue Marie… » (176).
Ce vendredi 16 mars, lors d’une célébration à la cathédrale, notre évêque a présenté les nouvelles orientations pour la catéchèse. Elles seront à mettre en route dans les trois ans qui viennent et pourraient entraîner un grand renouvellement des pratiques des communautés.
Complémentaire au cours de religion, la catéchèse s’inscrira davantage dans la vie de la communauté et sera adressée à toute personne en cheminement ou préparant des sacrements. Favorisant la rencontre avec Dieu, la découverte de la personne de Jésus et la lecture de la Parole de Dieu, elle s’articulera aussi sur les autres dimensions de la vie chrétienne, la liturgie et le service.
Sa base, ce seront les catéchèses communautaires, trois fois par an. Long temps de rencontre, de partage, de découverte biblique, de célébration pour toutes les personnes en chemin et formation.
A côté de ces catéchèses communautaires, seront organisées des rencontres spécifiques aux sacrements et étapes de la vie chrétienne :
Au cœur de ces catéchèses, il faudra veiller à l’éveil à la foi des tout-petits.
La première communion se préparera en 18 mois, avec participation aux catéchèses communautaires et six rencontres spécifiques.
La profession de foi, vécue entre 10 et 12ans, se préparera en une année, avec participation aux catéchèses communautaires, quatre rencontres spécifiques et une retraite.
La confirmation se préparera par la participation aux catéchèses communautaires, six rencontres spécifiques et un temps de retraite.
Les couples se préparant au mariage et les parents préparant le baptême d’un enfant seront aussi invités à participer aux catéchèses communautaires.
Il faudra chercher à mettre sur pied une pastorale des jeunes destinée à accompagner les jeunes sur le chemin de la foi tout au long de leur adolescence.
Le projet est conséquent. Il va demander de revoir l’organisation de la catéchèse et aura des répercussions sur la vie de la communauté. Il faudra aussi revoir les contenus en fonction du projet de fond, une catéchèse continuée, et du nouveau programme d’activités.
Pour penser, coordonner et évaluer l’ensemble de l’activité catéchétique avec les catéchèses spécifiques et communautaires, une équipe sera nécessaire. Cette équipe sera composée de membres de l’équipe pastorale et de bénévoles ayant quelques acquis en catéchèse et ayant de l’intérêt pour ce projet.
Si vous vous sentez appelés à vous y investir, n’hésitez pas à vous manifester.
Vous pouvez vous adresser aux deux assistantes paroissiales. Madame Anne Huygebaert 0498.69.86.51) et Madame Martine Caucheteux (0472/590958)
Si vous vous sentez appelés ou si vous êtes curieux et souhaitez poser des questions ou faire des suggestions, vous pouvez participer à une réunion sur le projet, le jeudi 3 mai à 20h, salle Saint Hubert, rue du Viaduc 1, à Verviers
Et, tous, confions à l’Esprit Saint, ce projet et ceux qui s’y impliqueront.
Madame la ministre De Bue a déclaré la fusion des paroisses Saint Antoine et Saint Hubert et la paroisse Saint Jean-Baptiste. L’église Saint Jean-Baptiste sera prochainement transmise aux Orthodoxes. C’est une étape pour toutes les communautés, catholique et orthodoxe. Merci à la communauté de Hodimont qui a fait vivre la paroisse jusqu’à aujourd’hui et bonne vie, sous le souffle de l’Esprit, à la communauté orthodoxe.
L’aumônerie de Lantin nous a demandé de vous transmettre ce message.
La solidarité est une qualité humaine
qui permet et facilite un vivre ensemble,
qui crée une communauté au service de la dignité
de chaque homme et de chaque femme ;
Puissions-nous en récolter les fruits
tout au long de notre vie.
Nous en profitons pour vous remercier
pour votre générosité à l’égard des personnes détenues.
Sans votre geste fraternel, les détenus vivraient très mal leur détention.
Un immense merci pour votre geste fraternel de solidarité.
Dans la vie, il arrive qu’on se trompe sur la direction prise, sur les choix faits et sur les actions engagées. Pour cela, il faut s’arrêter, prendre du recul pour évaluer et réexaminer son parcours ou sa trajectoire. Il s’agit aussi de prendre un courage prophétique pour recadrer ses tirs, capitaliser ses efforts et faire des nouveaux choix. Ce moment permet d’apprécier grandement et sincèrement ses efforts, ses avancées et ses réussites ; mais aussi de contrebalancer ses échecs, rattraper son retard et d’évacuer ses fatigues. Au même moment, on se décide de se détourner de la voie dangereuse et on réoriente courageusement son itinéraire. Dans la vie, le plus important n’est pas le fait de s’être trompé, égaré ou dérouté ; mais bien plutôt, de s’arrêter, d’apprécier, de se retourner et de se détourner de ce qui m’a égaré ! Par ailleurs, la pire des choses sera de s’enliser obstinément dans une entreprise ou une direction qui m’induit en erreur.
Il est vraiment aberrant de sombrer dans le mal, de vivre hors de la vérité et refuser la réconciliation ! Quand bien-même, je me serais endurci dans le mal, Dieu me donne encore la chance de me reprendre et de me convertir. C’est l’appel du Carême : « Revenez à moi de tout votre cœur, dans le jeûne, les pleurs et les cris de deuil. Déchirez votre cœur, et non vos vêtements, revenez à Yahvé, votre Dieu, car il est tendresse et pitié, lent à la colère, riche en grâce, et il a regret du mal » (Joel 2,12-13).
Une chance m’est offerte de repartir, de me refaire et de renaitre spirituellement. Je m’arrête pour évaluer mon itinéraire passé. J’évalue ma qualité de ma vie de prière, mon engagement pour la justice et pour la paix. Je réexamine ma relation avec Dieu et avec mes frères. Est-elle au zénith, brouillée, excellente ou médiocre ? Devant moi, s’ouvrent les bras tendres et doux de mon Dieu ! Plein de miséricorde et de compassion, il vient au-devant de tous ceux et celles qui reviennent avec courage à la maison du Père.
C’est vrai, Dieu déteste le mal, mais Il aime l’homme. Il ne rejette jamais ses enfants avec l’eau du bain. Il les purifie de leurs péchés et les honore par sa sainteté. Alors, « ne laissons pas sans effet cette grâce » que Dieu nous donne en ce temps. « Au moment favorable, je t’ai exaucé, au jour du salut je suis venu à ton secours. Or, c’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut » (2Cor 6,2). Comme le fils prodigue, je me lève et je vais vers mon Père. Et lui, plein de bonté et de pitié, il vient à ma rencontre. À toi aussi, je lance ce message : Halte ! Examine-toi ! Décide-toi ! Prends ton courage ! Lève-toi et va vers le Père. Fais-lui confiance, Il t’aime ! Il t’attend avec joie !
Sa silhouette blonde, fragile, assise sur un ballon rond, ses doigts courant sur un piano… en a marqué plus d’un lors des Francofolies de Spa ou d’autres de ses concerts.
Sa voix envoûtante aussi. La chanteuse belge AnPierlé ne cesse d’explorer les genres musicaux et les instruments.
Ce 23 février (20 h), elle interprétera ainsi des morceaux de son nouvel album Cluster dans l’église Saint-Remacle de Verviers.
Eh oui, cette joyeuse chanteuse pop a choisi comme instrument principal pour cet album – et le précédent – l’orgue. «C’est le premier synthé inventé, signale la chanteuse. Il y a une telle puissance, c’est un vrai orchestre ». L’idée d’utiliser l’orgue est née suite au rôle d’ambassadrice culturelle d’AnPierlé pour la ville de Gand. Compositrice officielle de la ville, elle a pu explorer différents lieux… dont ses églises. Son envie ? Dépoussiérer l’instrument en y ajoutant sa voix profonde et sensuelle. Démarre alors une tournée dans les églises où la chanteuse doit chaque fois s’adapter au lieu et à l’instrument. Parfois, en effet, l’orgue est si grand qu’il y a un décalage entre la note qui est jouée et le moment où elle sort des tubes. Il faut donc s’adapter et anticiper. Mais ces difficultés techniques n’ont pas effrayé la belle. Elle relève même le challenge avec succès. Ses deux derniers albums Arches/Cluster, pensés comme un diptyque, sont ainsi salués par la critique. De plus, elle a réussi le pari un peu fou de sublimer et moderniser cet instrument d’antan.
Vendredi 23 février prochain, vendredi de la première semaine de carême, le pape invite à une journée de prière et de jeûne pour la paix, en particulier pour les populations de la République démocratique du Congo et pour du Soudan du Sud
Le pape a aussi invité « les frères et sœurs non catholiques et non chrétiens à s’associer à cette initiative, de la façon qu’ils jugeront opportune ». « Tous ensemble », a-t-il encouragé.
Et le pape François de poursuivre : « Notre Père céleste écoute toujours ses enfants qui crient vers Lui dans la douleur et dans l’angoisse, « il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures » (Ps 146,3). J’adresse un appel insistant pour que nous aussi nous écoutions ce cri et, que chacun, en conscience, devant Dieu, nous nous demandions : “Que puis-je faire moi-même pour la paix ?”. »
« Nous pouvons certainement prier ; mais pas seulement, a insisté le pape : chacun peut dire concrètement “non” à la violence pour ce qui dépend de lui ou d’elle. Car les victoires obtenues par la violence sont de fausses victoires ; tandis que travailler pour la paix fait du bien à tous ! »
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