Horaire des Professions de Foi 2019

  • Centre-ville (St Remacle) : dimanche 28 avril à 10h
  • Dolhain : samedi 4 mai à 16h
  • Bilstain : dimanche 5 mai à 10h
  • Lambermont : samedi 25 mai à 16h
  • Goé : dimanche 26 mai à 10h
  • Petit-Rechain : jeudi 30 mai à 10h (Ascension)

Cinq mois de service dans le diocèse de Kayes au Mali par François-Xavier Jacques

Après mon ministère de curé-doyen à Verviers, je viens de passer cinq mois dans le diocèse de Kayes au Mali. Je m’étais mis au service de Monseigneur Jonas Dembélé qui était venu comme vicaire dominical à Verviers en 2009-2010 lors de ses études à Lumen Vitae.

Le diocèse de Kayes : un diocèse immense à l’ouest, nord-ouest du pays, à la frontière de la Mauritanie au nord et du Sénégal à l’ouest. Près de 160.000 Km2, soit plus de 40 fois la superficie du diocèse de Liège (province de Liège 3.844 Km2) et plus de 5 fois celle de la Belgique (30.688 Km2). Une population de près de 3.000.000  habitants et 9.000 catholiques, soit à peine 0,30%. Sept paroisses avec de petites communautés et équipes de un à trois prêtres et trois ou quatre religieuses. Surtout du clergé diocésain avec en plus, au nord, dans la paroisse de Nioro-du-Sahel une communauté de Missionnaires d’Afrique africains (Pères Blancs) et dans les autres paroisses deux prêtres d’autres diocèses du Mali, un Burkinabé et moi, Belge.

J’étais dans la paroisse, à Liège on dirait « unité pastorale », de Kayes, la paroisse cathédrale, avec l’évêque, le curé-vicaire général et un jeune vicaire du diocèse de Mopti où j’ai habité et travaillé de 2003 à 2008. J’y avais différentes missions.

Un travail dans l’enseignement. « Aumônier diocésain de l’enseignement catholique du diocèse de Kayes ». Des contacts et rencontres surtout avec les directions et les enseignants qui ont débouché sur des animations sur le thème « L’enseignant, guide et modèle ».

Le diocèse compte huit écoles. A Kayes, deux premiers cycles (6 premières années) et un second cycle (3 années) ; à Kakoulou, à 30 km de Kayes, un premier cycle et un second cycle ; à Kita, à 400 km de Kayes (ce qui m’a permis de beaux déplacements par piste et traversées du fleuve Sénégal en bac), deux premiers cycles et un second cycle. Pour l’année 2017-2018, cela faisait 2.724 élèves, avec des classes d’une quarantaine d’élèves, mais parfois une soixantaine. Moins d’un cinquième des élèves et la moitié des enseignants sont catholiques. Les autres musulmans et quelques protestants.

Certaines classes étant dans un état de saleté avancé, avec l’argent que je reçois, j’aiderai à en repeindre.

Un peu de travail administratif, doubles des registres, statistiques, qui m’a permis de plonger dans les archives de l’histoire du diocèse. La première paroisse a été créée en 1888 par les Pères du Saint Esprit. A lire les rapports et récits des Pères, je découvre que l’Evangélisation a toujours été difficile, portant peu de fruits malgré un accueil plutôt sympathique des populations locales. Certaines communautés sont nées de la conversion des habitants, d’autres de l’arrivée dans les villes ou villages de chrétiens y venant pour raisons professionnelles. Ce qui explique la petite taille et la dispersion des communautés. Parfois seulement une famille ou une dizaine de personnes ; les prêtres y viennent plusieurs fois par an, souvent pour des célébrations. Le reste du temps, ces communautés se prennent en charge pour l’organisation des activités et des célébrations.

De la présence et un accompagnement de divers groupes, Amis de Kizito (enfants), CEEC (Communauté des élèves et étudiants chrétiens), groupes d’adultes (surtout des hommes, les femmes ayant des activités spécifiques avec les Religieuses)

Et des célébrations à Kayes ou dans les communautés de la paroisse. Avec de 12 à 150 km de déplacement par route mais aussi par pistes.

Les chrétiens sont très largement minoritaires mais, généralement, reconnus et respectés dans leur foi et leur vie chrétienne. Toutefois être minoritaire et vivre sa foi en milieu majoritairement musulman est loin d’être facile. C’est vivre des valeurs et des célébrations non partagées par l’ensemble de la population et à certains moments cela demande volonté et courage. Malgré ces difficultés beaucoup vivent leur foi avec beaucoup de fidélité.

De retour en Belgique, je suis au service de l’unité pastorale de Theux et du doyenné de l’Ardenne comme prêtre auxiliaire. Avec un nouveau départ pour le Mali en octobre pour poursuivre le travail commencé. En espérant que l’état de sécurité du pays le permettra.

François-Xavier Jacques

Décès du cardinal Godfried Danneels,
ce jeudi 14 mars 2019

Le cardinal Godfried Danneels, archevêque émérite de Malines-Bruxelles, est décédé aujourd’hui, 14 mars, à son domicile de Malines, à l’âge de 85 ans

Le cardinal Godfried Danneels est sans nul doute une des figures marquantes de l’Église catholique belge de ces dernières décennies. Ses funérailles auront lieu le vendredi 22 mars 2019 à 11h en la cathédrale Saint-Rombaut à Malines. Que Dieu le bénisse et le garde !

Quelques éléments biographiques
Godfried Danneels est né le 4 juin 1933 à Kanegem (Flandre occidentale), aîné de six, d’une famille d’enseignants. De 1945 à 1951, il poursuivit sa scolarité au collège Saint-Joseph à Tielt. Il entama ensuite sa formation sacerdotale au séminaire de Bruges qui l’envoya étudier la philosophie à l’Université catholique de Louvain. Ayant obtenu la licence, il fut alors envoyé à l’Université grégorienne de Rome pour y poursuivre la théologie (1954-1959).
Il fut ordonné prêtre en 1957 en l’église paroissiale de Kanegem.
À partir de 1959, il fut directeur spirituel et professeur de théologie sacramentaire et de liturgie au Grand Séminaire de Bruges. En 1961, il obtint un doctorat en théologie à l’Université grégorienne de Rome. En 1969, en plus de ses cours au Grand Séminaire de Bruges, il devint professeur à la Faculté de Théologie de Leuven. Il fut également secrétaire de rédaction de la revue Collationes, revue flamande de théologie et de pastorale.
Le pape Paul VI le nomma évêque d’Anvers le 16 novembre 1977. Il fut consacré évêque par le cardinal Léon Joseph Suenens, entouré des évêques Emiel-Jozef De Smedt, Jules Victor Daem, Jean Huard et Guillaume-Marie van Zuylen. Il choisit comme devise épiscopale Apparuit humanitas Dei nostri (L’amour de notre Dieu s’est manifesté pour les hommes) extrait de la lettre de saint Paul à Tite (3,4). Le pape Jean-Paul II nomma Godfried Danneels archevêque de Malines-Bruxelles le 21 décembre 1979. Il prit possession du siège le 4 janvier 1980. Le 2 février 1983, il fut créé cardinal et reçu la basilique Sainte-Anastasie comme titre cardinalice.

Conformément au Droit canon, le cardinal Danneels présenta sa démission au pape Benoît XVI le 4 juin 2008, à l’âge de 75 ans. Celle-ci ne fut acceptée que le 27 février 2010.
Accédant à l’éméritat, le cardinal Danneels se retira de la vie publique, ce qui lui permit de se consacrer à ce qui lui tenait le plus à cœur : la prière, la littérature et d’autres formes d’art et donner de son temps libre à ses amis et connaissances. À la demande explicite du pape François, il participa aux synodes consacrés à la famille en 2014 et 2015. Son état de santé se mit à décliner, jusqu’à son décès, le 14 mars 2019.

Ses funérailles seront célébrées en la cathédrale métropolitaine de Saint-Rombaut à Malines le vendredi 22 mars à 11h. Le cardinal Jozef De Kesel présidera la célébration, entouré du Nonce apostolique, des évêques de Belgique, des prêtres et diacres de l’archevêché.!

Et si le Carême offrait du temps ?

Chaque année, l’Église revient aux 40 jours de préparation aux fêtes de Pâques. Loin d’être une contrariété, cette période devrait constituer une opportunité pour nous de réfléchir sur notre relation au temps.

Il a en effet fallu du temps pour sortir d’Egypte et aller en terre promise. Il nous en faut aussi pour sortir de nos esclavages et cheminer vers plus de liberté intérieure. Prenons-nous ce temps de conquête de liberté pour nous et les autres ?

Prendre du temps pour arrêter nos coureries et nos dissipations pour faire silence et descendre au plus profond de notre être, y découvrir le murmure de la vie et de l’amour gratuit. N’est-ce pas rejoindre le « désert inscrit en nous » et opposer à la fidélité à Dieu l’emprise des attractions du savoir, du pouvoir et de l’avoir ?

Prendre du temps pour ruminer la Parole qui révèle la véritable identité de Dieu dans sa relation à l’homme. Cette Parole demande ainsi du temps pour s’y familiariser et en faire une vraie nourriture.

Prendre aussi du temps pour jeûner en nous décentrant de nous-mêmes et en créant en nous un espace d’accueil de l’autre, de la vie et du tout Autre. C’est un véritable refus de cautionner la marginalisation sociale des autres.

Marchons donc ensemble dans les 14 clochers de l’UP autour du visuel qui met en lumière les diverses situations sur des photos et des phrases de méditation.

Bonne marche vers la plénitude de Vie, vers Pâques.

Stanis Kanda,
Curé doyen Verviers.

Février 2019 : Et que dire de nos visiteurs de malades ?

Beaucoup d’entre nous sont attentifs aux personnes  malades, âgées ou vivant dans la solitude. Nous voudrions que le weekend du 9  et 10/02 prochain, un espace mérité, soit réservé dans nos célébrations liturgiques à tous les visiteurs et visiteuses de notre UP.

Les visiteurs de malades disposant des custodes (pyxides) pour porter la communion sont conviés à les emmener spécialement ce weekend. Un temps de prière et de bénédiction spécial sera consacré pour les rassurer de l’accompagnement de toute notre UP dans pastorale de la santé.

A ceux qui n’ont jamais disposé de pyxide, il leur en sera présenté au prix coûtant de Banneux (5 euros). Nos sacristies pourront par la suite veiller à en disposer pour ceux qui en voudront ultérieurement. Une façon pour nous d’entourer ce geste d’une décence liturgique que nous relayons à ceux et celles d’entre nous confrontés aux épreuves de  santé.   Visiter les malades est une mission délicate par laquelle l’UP se propose de soigner  la rencontre avec respect et dignité. Merci pour ce que vous êtes auprès de tous ces frères et sœurs présents dans ces autres lieux d’église que sont les hôpitaux, les maisons de repos, etc.