Octobre : un mois “Missionnaire”

Cette année, le pape François a décidé de faire d’octobre 2019 « un Mois missionnaire extraordinaire afin de susciter une plus grande prise de conscience de la mission universelle de l’Église et de reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale. »

La mission universelle de l’Église est signifiée par ces hommes, ces femmes qui quittent leur monde familier, leur pays pour aller à la rencontre et au service d’autres peuples, d’autres Églises.

Dans notre Unité pastorale, nous avons la chance de compter plusieurs de nos prêtres partis en « mission », tels notre ancien vicaire, Marc Truyens à Mangembo (RDC) et notre ancien Doyen, l’abbé François Xavier Jacques à Kayes au Mali. Leur mission éclaire ce qu’aujourd’hui veut être la mission universelle, non plus une conquête territoriale, mais un échange relationnel et d’expérience entre Églises. Être missionnaire reste cependant avant tout se mettre « en sortie » : « Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père » (Gn 12, 1).

Le week-end du 19 et 20/10 : collecte pour la Mission universelle (cliquez)

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Interview de l’abbé Marc Truyens, en mission

Cinq mois de service dans le diocèse de Kayes au Mali par François-Xavier Jacques (cliquez)

Soeur Anne originaire de Verviers, religieuse au Sénégal (cliquez)

Voulez-vous aider l’abbé François-Xavier Jacques à soutenir l’Église au Mali ?

Voici le message que l’abbé François-Xavier Jacques nous envoie :

Il y peu, j’ai reçu un appel de l’abbé Laurent Somboro. Prêtre du diocèse de Mopti, il a été mon vicaire dans la paroisse de Ségué de 2005 à 2007. Il est aujourd’hui curé dans la paroisse de Barapireli, à l’est du pays dogon, à la frontière avec le Burkina Faso.

Paroisse de 8.150 km2 (un quart de la Belgique) avec une population de 350.000 habitants, des dogons, peulhs, mossis, dont 20.000 catholiques. Une paroisse en pleine expansion avec plus de 140 communautés catholiques, 5 prêtres, 3 religieuses et 102 catéchistes et animateurs de communautés.

La presse nous rapporte régulièrement les troubles au nord et au sud du Mali. Des villages de cette paroisse ont vu l’incursion de djihadistes, d’autres ont été l’objet d’attaques qualifiées d’ethniques, certains ont été détruits avec massacre d’une partie de la population. Suite à ces troubles graves, une partie de la population s’est déplacée pour éviter le pire. De plus les gens sortent peu des villages ; les marchés, lieux économiques et de rencontre importants, sont désertés ou supprimés ; les cultivateurs vont peu dans les champs et les cultures et revenus s’en ressentent grandement.

L’abbé Somboro donne le chiffre de 37.139 habitants déplacés, soit plus de 10% de la population. Parmi eux, des enfants déscolarisés qu’il faudra réinscrire à l’école à la rentrée.

Aussi la paroisse développe un projet d’aide alimentaire à la population déplacée ou en grande pauvreté et d’aide à l’inscription scolaire des enfants.

Quelques chiffres

  • La ration alimentaire quotidienne d’un adulte est évaluée à 600 g de mil, la céréale de base. Soit 18 kg par mois.
  • Une famille compte en moyenne 7 personnes. Soit 4,2 kg de mil par jour et 126 kg par mois.
  • Au prix de 17.500 fcfa les 100 kg (près de 27 euros : 1 euro fait 652 fcfa) soit 22.000 fcfa (près de 34 euros) par mois par famille.

L’inscription scolaire

  • pour le premier cycle (équivalent du primaire en Belgique) est de 21.000 fcfa, près de 33 euros,
  • et pour le second cycle (trois premières années du secondaire en Belgique) est de 30.000 fcfa, un peu plus de 46 euros.

La collecte sera destinée à soutenir ces projets alimentaires et scolaires. Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire un don par versement au compte

  • BE69 0013 7213 1078
  • Solidarités Mali, rue de l’Église 13, 4280 Hannut
  • Mention « Barapirelli » (il n’y a pas de déduction fiscale possible).

Au mois d’octobre, je repars dans le diocèse de Kayes, à l’ouest du pays, zone calme. J’enverrai de temps en temps des nouvelles par mail. Si vous souhaitez les recevoir, vous pouvez me le signaler à l’adresse fx.jacques@belgacom.net.

D’avance merci pour ce que vous ferez !

Et je confie la vie de ce pays et de son Église à votre prière.

Abbé François-Xavier Jacques,
Oneux-Theux (Belgique) et Kayes (Mali)

Cliquez sur les photos pour les agrandir

Appel de l’abbé François-Xavier Jacques pour la Paroisse de Barapireli au Mali

Chers amis,

Vous marquez votre intérêt pour mon travail au Mali, de 2003 à 2008 dans le diocèse de Mopti, aujourd’hui dans celui de Kayes. Vous avez soutenu divers projets ou actions de solidarité.

Il y a quelques jours, j’ai reçu un appel de l’abbé Laurent Somboro. Prêtre du diocèse de Mopti, il a été mon vicaire dans la paroisse de Ségué de 2005 à 2007. Il est aujourd’hui curé dans la paroisse de Barapireli, à l’est du pays dogon, à la frontière avec le Burkina Faso.

Paroisse de 8.150 km2 (un quart de la Belgique) avec une population de 350.000 habitants, des dogons, peulhs, mossis, dont 20.000 catholiques. Une paroisse en pleine expansion avec plus de 140 communautés catholiques, 5 prêtres, 3 religieuses et 102 catéchistes et animateurs de communautés.

La presse nous rapporte régulièrement les troubles au nord et au centre du Mali. Des villages de cette paroisse ont vu l’incursion de djihadistes, d’autres ont été l’objet d’attaques qualifiées d’ethniques, certains ont été détruits avec massacre d’une partie de la population. Suite à ces troubles graves, une partie de la population s’est déplacée pour éviter le pire. Les gens sortent peu des villages ; les marchés, lieux économiques et de rencontre importants, sont désertés ou supprimés ; les cultivateurs vont peu dans les champs et les cultures et revenus s’en ressentent grandement.

L’abbé Somboro donne le chiffre de 37.139 habitants déplacés, soit plus de 10% de la population. Parmi eux, des enfants déscolarisés qu’il faudra réinscrire à l’école à la rentrée.

Aussi la paroisse développe un projet d’aide alimentaire à la population déplacée ou en grande pauvreté et d’aide à l’inscription scolaire des enfants.

Quelques chiffres :

  • La ration alimentaire quotidienne d’un adulte est de 600 g de mil, la céréale de base. Soit 18 kg par mois.
  • Une famille compte en moyenne 7 personnes. Soit 4,2 kg de mil par jour et 126 kg par mois par famille.
  • Au prix de 17.500 fcfa les 100 kg (près de 27 euros : 1 euro fait 652 fcfa) soit 22.000 fcfa (près de 34 euros) par mois par famille.
  • L’inscription scolaire pour le premier cycle (équivalent du primaire en Belgique) est de 21.000 fcfa, près de 33 euros, et pour le second cycle (trois premières années du secondaire en Belgique) est de 30.000 fcfa, un peu plus de 46 euros.

Je vous transmets son projet et son appel. A la fois pour répondre à sa demande et pour donner quelques informations sur la situation quotidienne de cette population et de son clergé.  Lorsque j’entends les massacres dans les villages, je pense souvent à mes jeunes confrères maliens qui se trouvent dans des situations tout à fait inattendues et pour lesquelles ils ne sont pas préparés. Ce doit être bien difficile et délicat d’accompagner et guider humainement et spirituellement les chrétiens et de participer à l’accueil et l’aide de la population malmenée.

Si vous le souhaitez, vous pouvez faire un don par versement au compte
BE69 0013 7213 1078,
Solidarités Mali, rue de l’église 13, 4280 Hannut
Avec la mention «  Barapirelli » (
il n’y a pas de déduction fiscale possible)
L’argent sera envoyé via l’économat du diocèse de Mopti.

D’avance merci pour ce que vous avez fait et ferez. Et je confie la vie de ce pays et de son Eglise à votre prière.

Abbé François-Xavier Jacques
Oneux-Theux et Kayes.

« C’est beau les vacances ! »

Prendre du temps à l’écart sans mot dire, sans courir,
Juste pour embrasser les grisailles du  silence.
Et entendre sur les plages des mers  la brise  ternir
Les traces des pas des pieds mêlés  en danse.
Rêveur, je m’évertue à scruter le bleu des eaux,
Coupant mon iPhone ne rien entendre de haut.

Déconnecté de tout réseau, je me laisse errer sans wifi,
Et me régale des grâces du temps et de l’espace en défi.   
Tel un oiseau chasseur de proies et d’heureuses chances,
Mon esprit languit vers une seule pensée : les vacances !
Pour écouter  l’écho de mon être fondre dans l’Infini.

A peine j’ai pris ma route aux côtés de tous les pairs
Que me revient la mémoire des victimes de guerre :
La mémoire  des malades restés sur les lits d’hôpitaux
Des prisonniers attendant des verdicts derrière les barreaux
Des familles surendettées qui mâchouillent d’inaudibles maux.

O ma sœur, aussi loin que te conduise 2019 en vacances
Plane  bien au-delà du temps et des espaces pleins d’ilots
Et là, laisse parler la voix du silence intense…au Silence.
De ta mémoire, évacue turpitudes et  émouvants sanglots:
Sanglots des larmes des milliers des  bambins sans éthique.
Sanglots des chagrins devant les disputes des politiques.

Ramène-moi le charme des Pyrénées et ses vallons,
Reviens me parler de nos fraternités et communions
Rejoins-nous à la recherche dans ces lieux de joie
Où tout geste, toute parole et tout silence devient voie
Regarde, c’est beau les vacances sans horaire,
Même sans bouger de nos lieux ordinaires !

Stanis Kanda, curé doyen

« Et la course des femmes ce matin-là … »

Au matin de Pâques, des femmes effrayées ont désespérément couru porter un message aux apôtres : « On a enlevé le Seigneur ! ».  Il nous faut y entendre un cri de détresse, de désespoir. Non seulement Jésus a été soumis au supplice de la mort, mais son corps a même disparu ! Elles inauguraient ainsi un autre type de combat : Celui de la vérité sur le Nazaréen disparu !

Où est-il donc passé Jésus ? Pâques vient à nous avec ses contradictions et ses aberrations. Comment peut-on, en effet, partir du crépuscule d’un cimetière vide et se mettre à proclamer la Vie ? En plus, la vérité de la scène du tombeau ne semble évidente qu’aux yeux  perdus d’une poignée de disciples. Ils n’ont de science que la mémoire des paroles de l’Illustre disparu de Nazareth. Ce sont ces « paroles » qui fondent le cœur de la mission : « Il est ressuscité comme il l’avait dit ! »

Et pourtant… c’est devant ce vide que, nous aussi, nous sommes invités à nous placer. Des vides inattendus qui se créent dans notre quotidien et devant lesquels nous nous avouons vaincus. Si ce n’est déjà fait, on vide subtilement les églises, les écoles, les chapelles, les places publiques et même nos causeries du nom de « Jésus ». Et nous nous laissons paralyser par diverses peurs.

Nombreux sont des corps- inertes ou ambulants- qui marquent aussi l’absence de vie dans nos cités : les victimes de violence, de guerre, de divorces, de drogues, d’analphabétisme, de la faim, etc… Allons-nous nous contenter des charmes des prières qui consolent nos consciences, devant la kyrielle de drames de par le monde ?

Chers frères et sœurs, si le « vide du tombeau » ne réveille pas en nous l’ardent désir de mener le combat pour la Vie, si par-delà ce vide nos contemporains ne recouvrent pas la vigueur pour courir ensemble vers un message de Vie, Pâques n’aura pas été encore à nos portes cette année, ni la Galilée dans nos horizons.

Pâques ne nous apportera pas ce que nous espérions mais plutôt ce que nous n’espérions plus. La Vie est au-devant de nous ; ce n’est pas à reculons que nous allons la rattraper. C’est en courant vers l’avant comme Pierre, Jean, Marie de Magdala…que nous rappellerons que la dignité de tout homme ne peut pas se bâtir au tombeau !  L’expérience du « vide » n’est pas dans l’abandon et dans le découragement. Elle est plutôt dans l’éveil baptismal qui nous engage dans un l’accueil d’un message et dans des combats sur les chemins de la vie. A nous d’y mettre nos élans de solidarité et de fraternité. Sans égoïsme ni vanité propre ! Que vive notre doyenné et que nos courses soient empreintes d’un ardent désir à porter la Bonne Nouvelle sur Jésus.

Stanis Kanda, curé doyen

Horaire des Premières Communions 2019

  • Petit-Rechain : samedi 27 avril à 14h
  • Ensival : dimanche 12 mai à 10h
  • Goé : dimanche 12 mai à 10h
  • Lambermont : samedi 18 mai à 16h
  • Dolhain : jeudi 30 mai à 10h
  • Centre-ville (St Remacle) : jeudi de l’Ascension le 30 mai à 10h
  • Bilstain : dimanche 2 juin à 10h